Un choc ou une surprise ?
Le départ d'Henri de Castries en septembre prochain est un peu des deux... En tous cas c'est beaucoup de tristesse de "perdre" un leader.
J'ai connu Henri de Castries il y a 18 ans alors qu'il n'était que le dauphin de Bébéar et que j’en étais aux balbutiements de ma carrière d'Agent Général de quartier.
Il venait de très haut, sur-diplômé et je venais de très bas, sous-diplômé. Rencontre du 3ème type, incroyable, à mon initiative, afin qu’un poilu puisse échanger avec son Général.
Sa carrière vouée à AXA a été impressionnante. Il a consolidé l'œuvre de Bébéar avec des résultats remarquables dans un environnement complexe. En l'espace de 9 ans il en a fait la première marque d'Assurance, d’abord grâce à vous nos fidèles clients, mais aussi grâce aux salariés et aux agents généraux tous très attachés et fiers de leur marque
Ce qui m'a surtout marqué, ce sont ses discours, son aisance en public, sa vision de l’avenir. Avec lui, j'ai toujours l'impression d'être intelligent !
Un jour qu'il recevait 300 des plus gros clients d'AXA au siège du groupe, je l'ai vu 1/2 heure avant. Il m'a demandé "De quoi veux tu que je parle à tes clients ? Je lui ai donné deux thèmes qui me tenaient cœur. Et sans aucune préparation, sans aucun papier, il a parlé pendant 1/2 heure de ces deux thèmes en captivant son auditoire.
Je suis triste de perdre un leader même si je conserve beaucoup d’autres amis chez AXA.
A mon Général, je dis « bon vent » !
Un autre General arrive avec la très lourde tâche de succéder à deux tribuns très charismatiques que sont Bébéar et Castries.